Fermer

Brève histoire du progrès

Bibliothèque québécoise

Chaque fois que l’histoire se répète, on dit que les conséquences s’aggravent. La fin du monde est inévitable, et elle sera la faute de l’homme. Nous le savons, mais nous faisons toujours la sourde oreille. Dans une prose à la fois simple et évocatrice, l’auteur nous explique pourquoi c’est aujourd’hui notre dernière chance de sauver la planète.

Afficher

Extrait

En lisant les journaux de nos jours, j’ai souvent l’impression de m’être réveillé dans la contre-utopie même que j’avais annoncée ; pas encore dans les ruines d’un Londres envahi par la jungle, mais sérieusement sur cette voie. Nos chances sont sans doute retombées à une sur trois. Je suis donc effectivement moins optimiste qu’en 2004. Mais j’espère toujours. Céder au désespoir ne fait que concrétiser la prophétie. Même s’il n’existe qu’une chance sur dix de réussir, elle vaut la peine de se battre pour y parvenir. Et si nous n’agissons pas, la nature, elle, s’en chargera avec toute la sévérité de la justice qu’elle réserve à ceux qui sont trop nombreux et qui profitent sans discernement de sa générosité.

On en parle

Ces leçons du passé sont plus que précieuses, puisque chacun peut constater qu’à l’échelle planétaire nous formons à présent une seule civilisation. Et les menaces pesant sur elle sont aussi nombreuses que connues. De sorte que si cette civilisation tombe, ce sera la fin de ce que Wright décrit malicieusement comme cette petite expérience que se sera permise la Nature en laissant un singe jouer dans le laboratoire.
– Normand Baillargeon, À bâbord

Date de parution
29 janvier 2020
Nombre de pages
240
Dimensions
10,7 x 17,7 cm (4,25 x 7 po)
Format
Poche
Langue
Français