Chaque chapitre d’Histoire(s) et vérité(s) se termine de la même façon : « Prenez cette histoire. Faites-en ce que bon vous semble. Oubliez-là. Racontez-là à vos enfants. Transformez-là en pièce de théâtre. Mais ne dites pas que vous auriez vécu différemment si seulement vous l’aviez entendue. Parce que vous la connaissez maintenant. » Figure incontournable de la littérature canadienne, Thomas King explore brillamment comment les histoires et les contes façonnent nos perceptions. À travers la littérature et l’histoire, la religion et la politique, la culture populaire et la contestation sociale, King propose une réflexion inédite sur notre relation avec les peuples autochtones. L’Indien « réel », affirme l’auteur, ne ressemble guère à la figure du « sauvage » tirée des représentations entretenues par les Blancs nord-américains. Avec son esprit critique bien aiguisé et un humour parfois cinglant, il démontre que les histoires sont la clé et sans doute le seul espoir pour nous comprendre.
Extrait
Les histoires sont des inventions merveilleuses. Et dangereuses. […] La vérité c’est que les histoires sont tout ce que nous sommes.
On en parle
[Thomas King] ne mâche pas ses mots, brise les tabous et ne s’empêtre pas dans le politiquement correct. Sur un ton humoristique et frondeur, il aborde des questions fondamentales sur les fossés qui séparent les Premières nations des blancs colonisateurs.
– Plus on est de fous plus on lit