Premier roman de l’animatrice Catherine Perrin, Trois réveils entrecroise avec intelligence et délicatesse la musique et les mots dans un récit où vibre l’humanité rencontrée dans la rue. Antoine, musicien bipolaire, protagoniste du roman, est habité par l’urgence de « sauver le monde par la musique ». À défaut d’accomplir ce grand rêve impossible, il trouvera dans cet art un sens à la vie.
D’un os creux, Homo sapiens tirait une flûte. Antoine, lui, a son hautbois. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de dompter les ombres sur les murs de la caverne.
Extrait
Parfois, dans le métro, quelqu’un s’arrête plus longtemps pendant qu’il joue. Antoine sent alors que cette personne vit quelque chose de nouveau. Le temps d’une pièce, cet auditeur devient unique, même si d’autres passent autour. La musique change de niveau: plus rien de machinal, un désir presque animal de faire du bien. La plupart du temps, l’échange qui suit est pourtant assez banal… Mais il y a des exceptions.
On en parle
Pour son tout premier roman, l’animatrice Catherine Perrin plonge dans un univers qu’elle connaît bien : celui de la musique classique. […] Un récit empli d’humanité et de sensibilité, qui mêle enjeux sociaux et art, et où la musique sert de pilier à la survie.
- Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Catherine Perrin célèbre la dimension profondément sensuelle de la bonne musique, ces instants rares et grisants où une oeuvre s’incarne dans le corps de ceux qui lui donnent vie.
- Dominic Tardif, Le Devoir