Aïcha vit chez sa mère dans le quartier Centre-Sud, à Montréal. Elle n’a pas 18 ans, ni même les 15 ans qu’elle prétend avoir. N’ayant jamais connu son père, elle en veut à sa mère d’avoir quitté Hakim, son beau-père. Pour amis, elle n’a que Mel et Jo, deux prostituées du quartier, et Baz, un musicien dans la vingtaine qui lui vient en aide et dont elle tombe amoureuse. Son amour impossible pour Baz, sa précocité et son impulsivité rebelle formeront un cocktail explosif.
Cru et bouleversant, Et au pire, on se mariera est le récit de la déposition d’Aïcha devant une travailleuse sociale.
On en parle
Ça nous touche au ventre, au coeur. Ça fait mal. Ça titille les tabous, comme celui du plaisir ressenti par la petite victime d'abus sexuels. Ça ébranle, ça trouble. Ça dérange. Ça dérange d'autant plus que le ton et la langue sonnent juste, tellement juste.
– Danielle Laurin, Le Devoir
Bienvenu [...] apparaît ici comme une sorte de Salinger ou de Sylvain Trudel au féminin. Sa langue crue et curieusement poétique sert à merveille ce chant d’amour hors-norme [...]
– Éric Paquin, Voir