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Je regarde un instant le dos de ma grand-mère sans comprendre, puis à travers la dentelle, j’aperçois un tatouage : une fée avec des grosses cuisses, vêtue seulement d’un chapeau pointu. Elle tient une baguette et sourit. Au-dessus d’elle, quelques étoiles et ce mot : slut.

Une dramédie politique et libidineuse sur les deuils, les communautés et les rapports au corps.

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On en parle

La chienne de Pavlov partage avec Fèms magnifiques et dangereuses […] de Kai Cheng Thom, cette croyance tenace dans les vertus critiques de l’exagération, et dans la beauté poétique que le «mensonge» peut insuffler à nos vies: nous ne sommes pas obligé·es de nous limiter aux récits gris et traumatiques que produisent à la chaîne les fictions hégémoniques de nos vécus queers. Nous avons droit, nous aussi, à nos légendes loufoques et à une part d’émerveillement, sans naïveté, drapé·es autant de colère que d’extase.
– Laurence Perron. LQ, Mars 2023

Avec un ton qui rappelle les proses les plus puissantes de Josée Yvon, Cato Fortin signe un texte qui célèbre les femmes dans leur plus radicale pluralité: irrévérencieuses, empathiques, bienveillantes et révolutionnaires, ces femmes puisent dans la solidarité pour se libérer de toutes les postures et attitudes qui leur sont traditionnellement dévolues.
– Nicholas Dawson, à propos de l’épilogue, Prix du public 2019 de la revue Moebius

La Chienne de Pavlov est un roman dont il est difficile de retranscrire l’énergie et la pétillance ! Il aborde avec brio les thèmes de la sexualité (notamment, celle des personnes âgées) et du deuil (de la mort des personnes que l’on aime mais aussi de la fin d’une relation amoureuse). [...] Nous sommes happés par ce livre qui se lit d’une traite et qui va jusqu’au bout de ses intentions.
– Flore, libraire à La maison des feuilles, mars 2024