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Julien, le narrateur, est médecin. Il soigne les malades avec compassion, avec attention, avec amour. À la manière ancienne qui ne se pratique plus dans le Sud où la machine bureaucratique a étouffé toute humanité. Si le bonheur existe, il loge au Nord, se convainc Julien. Tout serait parfait si Marie, sa fille, ne lui manquait pas cruellement. Dans un geste insensé, il décide de partir en motoneige chercher sa fille. L’équipée est de courte durée, l’engin heurtant de plein fouet un mélèze. Le voici seul, égaré dans un silencieux désert de glace, confronté à lui-même et luttant pour sa survie.

Voyage initiatique et quête existentielle, Le coureur de froid a été salué par la critique comme un «roman à l’imaginaire grandiose» (Le Libraire), écrit dans «une langue souvent poétique, dépouillée d’artifices, une écriture qui fait penser à celle d’Anne Hébert» (Québec français).

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Extrait

Je vivais dans un village inuit et j’étais heureux. [...] La première fois que je suis venu au Nunavik, j’ai connu l’éblouissement. La qualité de l’air, la pureté du désert, l’immensité de la toundra, le contact avec la lumière, la dignité des gens, l’exquise beauté des enfants m’ont conquis.

On en parle

Bouleversante immersion au coeur de la taïga du Nunavik et portrait éblouissant d'un monde où la beauté transcendante des glaces provoque le pur émerveillement. 
Le Libraire

Une écriture simple, sensible aux détails, respirant la vie, poétique aussi, nous entraîne avec cet homme au fond de lui-même pour saisir le sens de sa vie.
Nuit blanche

Très beau roman, Le coureur de froid est écrit dans une langue souvent poétique, dépouillée d'artifices, une écriture qui fait penser à celle d'Anne Hébert. Il n'y a pas un mot de trop, de superflu dans ce récit d'un homme quelque peu naïf, mais au coeur pur, qui a rêvé d'être Inuit pour connaître le bonheur, qu'il cherche, comme le Petit Prince de Saint-Exupéry, qu'il cite et dont on sent l'influence.
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