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Nauetakuan, un silence pour un bruit

Bibliothèque québécoise

Nauetakuan : mot innu qui nous annonce qu’un son, au loin, vient à nous. Premier roman de la poète autochtone et artiste multidisciplinaire Natasha Kanapé Fontaine, Nauetakuan, un silence pour un bruit raconte la quête identitaire de Monica, une jeune femme innue qui déménage à Montréal pour trouver sa liberté. Or, ses études en histoire de l’art ne lui inspirent plus rien, le sens la fuit et le vide menace de l’envahir pour de bon, fragilisant l’armure qu’elle se confectionne chaque jour.

Pour pouvoir enfin déposer le lourd bagage dont elle a hérité, revenir en paix chez elle, à Pessamit, elle devra d’abord apprivoiser les orages qui grondent en elle. Remonter le fil des routes et des rivières, leur courant tantôt allié, tantôt contraire, d’un bout à l’autre du continent. Retrouver la puissance qui se façonne une perle à la fois.

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On en parle

Nous avions déjà découvert la puissance de sa poésie dans ses recueils; voilà qu'elle nous offre un premier roman avec la même force sur l'identité, la mémoire, l'héritage et le pouvoir de l'art.

Les Libraires

Poète, chanteuse, actrice et militante innue, la talentueuse Natasha Kanapé Fontaine signe cet automne un premier roman coup de poing, qui nous traverse comme un éclair.

– Marie-France Bornais, Le Journal de Montréal

Lettre d'amour aux survivants des pensionnats dédiée à leurs descendants, Nauetakuan, mot innu signifiant « le bruit s’entend de très loin », relate le parcours initiatique de Monica, Innue de Pessamit étudiant les arts visuels à Montréal. […] Pour créer l'univers de Nauetakuan, peuplé d'animaux géants et de créatures merveilleuses, dont l'oiseau-tonnerre, Natasha Kanapé Fontaine s'est inspirée de ses propres rêves, de différents mythes autochtones et de récits anciens que lui a enseignés Joséphine Bacon. 


– Manon Dumais, Le Devoir