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Jacques Ferron

Portrait de

Photo: Jules Rochon, ministère du Conseil exécutif

Né à Louiseville en 1921 et décédé à Saint-Lambert en 1985, Jacques Ferron jouit d’une affection particulière dans le ciel de la littérature québécoise. Par l’ampleur de son œuvre et de son engagement social comme médecin, éveilleur de conscience et militant, il a imprimé sa marque sur les liens que tisse la littérature avec le réel d’un peuple. Ses personnages sont devenus des archétypes de son « pays incertain », portés par les mots des traditions orales et écrites. Il a fouillé les mythologies des régions du Québec, cartographiant les blessures et les folies de leur imaginaire avec la finesse parfois cynique, souvent voltairienne, d’un brillant et fécond homme de lettres.

Dramaturge (Les Grands Soleils), nouvelliste (Contes), romancier (Le Ciel de Québec, La Nuit, La Charrette), essayiste (Historiettes) et critique littéraire dans certains des plus importants quotidiens et magazines de l’époque, il a laissé une empreinte profonde dans la vie culturelle et intellectuelle québécoise, en plus de participer activement à la vie politique de son temps.