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Rodolphe Girard

Né à Trois-Rivières en 1879, Rodolphe Girard suit sa famille à Montréal au début des années 1890 et fréquente l’Académie commerciale et catholique. Journaliste à La Patrie puis à La Presse, il publie en 1900 un premier roman, Florence, consacré aux patriotes de 1837-1838. Suivent coup sur coup un recueil de nouvelles et de pièces de théâtre, Mosaïque (1902), et un deuxième roman, Marie Calumet (1904), condamné par l’archevêque de Montréal. Destitué de son poste à La Presse, il doit s’exiler à Ottawa. Il est d’abord journaliste au Temps, puis, en 1905, il devient traducteur à la Chambre des communes. Un troisième roman, Rédemption, paraît en 1906, suivi de L’Algonquine (1910) et de Contes de chez nous(1912). On lui doit encore plusieurs courtes pièces de théâtre, de même que des contes et nouvelles publiés entre autres dans La Patrie du dimanche. Il a été officier dans l’armée canadienne, atteignant le grade de lieutenant-colonel. Rodolphe Girard est mort à Ottawa en 1956.