La route est longue d’un sous-sol de Repentigny jusqu’à la planète Tatouine. Surtout si l’on passe par le Super C, Central Park et le seizième étage du CHUM. Mais, pour l’esprit obsessif, rêveur et décalé du narrateur, ces détours sont autant d’aventures salutaires. Œuvre vertigineuse et touchante, Ce qu’on respire sur Tatouine porte un regard extrêmement lucide sur son époque en suivant la vie d’un jeune homme aux prises avec la fibrose kystique.
On en parle
Ce qu’on respire sur Tatouine [est] une ode à l’imaginaire dont l’originalité formelle n’a d’égale que la puissance de son contenu. Le flot de conscience ininterrompu du narrateur lui permet de sublimer la morne réalité du quotidien par des images poétiques fortes. Le protagoniste, tout à la fois attachant, pathétique, hilarant et frustrant, décrit son existence avec humour et sensibilité.
- Jury du Prix littéraire des collégiens
Il suffit de presque rien pour que l’espoir surgisse et chasse des épaules du personnage tout ce que le monde y dépose, tout ce qui menace sans cesse de peser trop lourd. L'écriture de Réhel est une sorte de danse (disloquée), qui refuse de mentir au sujet de la vraie douleur de la vie, tout en s’obstinant à générer de la beauté à partir de motifs simples, mais éblouissants.
- Dominic Tardif, Le Devoir