Fermer

Le cigare au bord des lèvres

Bibliothèque québécoise

Roman autofictionnel, Le cigare au bord des lèvres se déploie avec tendresse et aplomb. Une bouteille de rouge, un cigare, un ordinateur, un écrivain au travail. Il souhaite raconter sa vie et, plus que tout, publier un livre. Il a vécu une peine d’amour, il est inspiré. Un pur cliché, mais raconté avec l’extraordinaire talent d’Akim Gagnon pour l’autodérision et la mise en scène effrontée et hilarante de lui-même. Ce qui apparaît d’abord comme un bouquet d’anecdotes d’ivrogne révèle un homme aussi émouvant que tonitruant, engagé jusqu’aux tripes dans la vie.

Afficher

On en parle

Dans une langue crue et vulnérable, le premier roman d’Akim Gagnon est criant de vérité. On y suit les péripéties d’un jeune Montréalais alcoolique en mal d’amour-propre. On rit fort à plusieurs passages, même si ce qu’il vit est souvent loin d’être drôle. Surtout, on s’attache drôlement à ce personnage haut en couleur et à sa touchante quête de bonheur.

—Marie-Lise Rousseau, Journal Métro

Le cigare au bord des lèvres est une autofiction éhontément carnavalesque sur laquelle déferlent des litres de bière Clamato, de shooters cheap et de vin orange. Mais si la boisson y est parfois une fête, elle devient surtout un trou noir, qui avale peu à peu ce splendide pas-fiable, incapable d’interagir avec l’autre s’il n’a pas enfilé le masque de l’alcool.  

— Dominic Tardif, La Presse