Au décès de son père, abattu par un policier en panique, Alexandre se réfugie chez le voisin Tison où il trouve réconfort et résilience. L’accueil salvateur de cet homme lui permet d’apprivoiser cette absence, cette mort tragique, et cette distance nouvelle qui s’ajoute à celle déjà installée entre père et fils. Mais ce voisin a une arme contre la solitude et la cruauté du monde qui l’a frappé lui aussi : les livres, dont il vit entouré et qui entretiennent sa paix, et qu’Alexandre apprendra à fréquenter, à découvrir, à chérir, trouvant dans l’univers vibrant de mots mille raisons de vivre encore.
On en parle
De bois debout, c’est grand comme ce Québec de forêts et de misère, d’isolement et de résilience. C’est beau comme le non-dit de l’amour et le trop dit des silences. Dans les replis de la folie qui guette, dans les livres qui guérissent de tout.
— Mario Cloutier, La Presse
Dans ce roman puissant où la voix des morts insiste pour se joindre à celle des vivants, Jean-François Caron rappelle que la simplicité des gens n'est souvent que l'arbre qui cache l'impénétrable forêt de leur complexité.
— Martine Desjardins, L'Actualité
