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Il pleuvait des oiseaux

Nouvelle édition
Éditions XYZ

Trois hommes ont tourné le dos au monde, se sont enfoncés dans la forêt et ont vieilli selon leurs propres lois. Tom, Charlie et Ted.

Parmi leurs cabanes isolées surgit un jour une femme. Photographe, elle est à la recherche du dernier survivant des Grands Feux de Matheson : Ted Boychuck, une légende, le garçon qui marchait dans les cendres fumantes.

Au détour de son enquête, l’intruse apprivoise peu à peu les lois singulières des ermites.

« C’est exactement ce que Tom m’a répondu quand je lui ai demandé ce qui l’avait amené dans ce coin perdu.

– La liberté, ma jolie, la liberté de choisir ma vie.

– Et sa mort, a ajouté Charlie.

Et ils sont partis d’un grand éclat de rire. »

Mais ces choix prennent un sens tout nouveau quand se glisse dans leur quotidien une deuxième femme, aérienne et lumineuse, rescapée d’une existence qui n’était pas la sienne.  

À combien de vies peut-on aspirer?

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Extrait

Le chant l’atteignit au moment où il s’apprêtait à sortir, convaincu que Marie-Desneige avait besoin d’aide pour éteindre sa lampe.

C’était une vieille chanson de marin, lente et lourde d’amours contrariées, qui déployait sa complainte sur une mélodie qui avait des relents de grandes marées, d’embruns salés et de tangage sur des mers cruelles. Une mélodie qui après être revenue en boucle plusieurs fois devint plus âpre, plus difficile, elle raclait des fonds de mer impitoyables. Charlie aurait voulu ne plus l’entendre, mais la chanson revenait depuis le début, le marin reprenait le bateau, le cœur de plus en plus lourd, et déversait ses malheurs dans des mers sans fond. Charlie n’en pouvait plus, il voulait que ça s’arrête, qu’elle en finisse avec tous ces malheurs qui n’étaient pas les siens, mais elle les reprenait, s’en délectait, s’en imprégnait, elle était ce marin qui avait parcouru les mers du monde en quête d’oubli.

On en parle

Un souffle de dignité humaine traverse ce roman… J’ai l’impression que Jocelyne Saucier, encore trop méconnue, passera dans les ligues majeures avec ce livre… Un grand roman! 
 Jean Fugère, Pourquoi pas dimanche?, Radio de Radio-Canada, 23 janvier 2011

Le style de Jocelyne Saucier, incandescent quand elle décrit la forêt en flammes, se fait extraordinairement touffu quand elle s’enfonce dans les bois, où il n’y a pas plus disparu que celui qui ne veut pas être retrouvé. Son roman, lui, ne manquera pas de laisser des traces.
Martine Desjardins, L’actualité

Avec Il pleuvait des oiseaux, l'auteure s'est surpassée. [...] Quel souffle! Et quelle humanité! Une magicienne de l'âme, Jocelyne Saucier.
– Danielle Laurin, Le Devoir

Œuvre d'une grande humanité et en marge de la mode, Il pleuvait des oiseaux met en scène des personnes très âgées vivant en forêt. Ce roman nous réconcilie avec l'amour et nous fait apprivoiser, un peu, la mort.
Josée Lapointe, La Presse

Une magie subtile imprègne la façon dont ce court roman se déploie.
The National Post

Finaliste
Canada Reads de la CBC Book Club 2015
Lauréat
Prix littéraire des collégiens – Prix de la décennie 2013
Lauréat
Prix littéraire des collégiens 2012
Lauréat
Prix des lecteurs Radio-Canada 2012
Lauréat
Prix du Club des Irrésistibles – Bibliothèques de Montréal 2012
Lauréat
Prix littéraire France-Québec 2012
Lauréat
Prix du Grand public Salon du livre de Montréal / La Presse 2012
Lauréat
Prix Ringuet 2012
Finaliste
Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie 2012
Finaliste
Prix des Lycées français d’Amérique du Nord (AEFE) 2012
Lauréat
Prix des 5 continents de la Francophonie 2011
Finaliste
Grand Prix du livre de Montréal 2011