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Sisyggambris, la reine des Perses, assiste impuissante à l’écroulement de son royaume. Darius est mort pour avoir manqué de clairvoyance dans l’art de la guerre. Il faut dire qu’Alexandre le Grand (que Sisyggambris nommera Iskenderun après en avoir fait son fils), est un guerrier redoutable et glorieux.

Prisonnière dans la ville de Suse, Sisyggambris a été placée sous la garde de Polystratus, jeune soldat grec d’à peine vingt ans, rustre et mal dégrossi comme le sont tous les Grecs. Car ces derniers mangent du porc, viande impure pour le sang, et sont friands d’huile d’olive, allant jusqu’à s’en enduire les membres. Pour tout dire, ils puent et sont repoussants. Ils n’ont aucune classe et sont vraiment des barbares aux yeux de la reine.

Dans ses appartements, Sisyggambris attend des nouvelles qui ne viennent pas et éprouve le sentiment que le temps s’est arrêté pour elle. Elle intrigue, cherche des issues jusqu’au jour où elle décide de partir avec Polystratus à la recherche d’Iskenderun. Mais le destin prend une drôle de tournure. Polystratus devient son amant, lui qui est probablement trois fois plus jeune qu’elle! Pire, elle décide de s’unir à lui et d’aller s’établir à Athènes. C’est un geste vraiment insensé, mais il arrive parfois qu’on agisse sans raison, comme si l’on était poussé par la démence.

Sisyggambris connaîtra les deux mondes: celui du raffinement de la Perse et celui de la Grèce qui, trop souvent, sent l’huile rancie. À la fin, la boucle sera bouclée…

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Date de parution
1 octobre 2005
Nombre de pages
264
Dimensions
15,24 x 22,86 cm (6 x 9 po)
Langue
Français